Bordeaux et Bordeaux Supérieur
Les vignerons
Chloé Blancheton

24 ans. Je suis salariée à la propriété, côté production et côté commerce. Mes jobs d'été, c'était à la vigne, dans l'Entre-Deux-Mers. Après des études de viti-œnologie et de commerce du vin, j'ai été « adoptée » par la famille Larriaut, propriétaire du château, et je travaille avec eux sur tous les aspects, au chai, à la vigne, à la vente. Cette propriété, c'est une histoire familiale : cinq générations de viticulteurs s'y sont succédé ; c'est depuis 1955 que l'orientation viticole est définitivement adoptée sur le domaine – il fait maintenant 30 hectares, et certifié HVE3.
Fabien Lapeyre

30 ans. Je suis salarié de la propriété, côté production et côté commerce. Dans la famille, on est dans le vin depuis 1879, dans cette exploitation située au cœur de l’Entre-Deux-Mers. Mes parents ont repris cette propriété en 1988 ; je suis arrivé en 2011. Nous avons 45 hectares, dont 39 en rouge. On essaie d'évoluer et de se distinguer : on ne met pas de Merlot dans nos Bordeaux Supérieur par exemple, on privilégie le Petit Verdot et le Malbec, pour obtenir des vins plus riches et plus fins ; on élève une cuvée en jarres ; et on rend notre agriculture plus respectueuse de l’environnement – jusqu’à travailler certaines parcelles à cheval.
Francis Gauvin

55 ans. Je suis propriétaire exploitant. Le domaine a été acheté par ma famille en 1905. Je suis la troisième génération, et mon fils m’a rejoint depuis quatre ans. Au début, la propriété, c'étaient 20 hectares de polycultures et d'élevage. On a d'ailleurs toujours 8 hectares de pruniers. Au fil des années, on a racheté des fermes autour, planté des vignes, et l'on arrive aujourd'hui à 27 hectares. C’est moi qui ai créé la marque du Château du Tastet, dès mon installation en 1988, et depuis je ne cesse d’apporter des améliorations : chai transformé, cépages mieux adaptés aux terroirs, réduction des désherbants et des produits phytosanitaires, certification HVE en cours...
Perrine Nègre

40 ans. Je suis propriétaire associée exploitante. Mes parents, agriculteurs, avaient un plateau de blé difficile à irriguer sur les hauteurs de Dieulivol. En 2001, je me suis lancée : j'y ai planté un premier hectare de vignes. Aujourd'hui, avec mon mari, on cultive 7 hectares. Nous nous sommes associés l'an dernier à un viticulteur voisin et ami, et à nous trois nous avons créé un nouveau domaine, la Maison Valentin Piquereaux. Nous allons, cette année, entamer une conversion vers l'agriculture biologique.
Pierre-Henri Dedenis

38 ans. Je suis co-responsable d'exploitation, au sein d'un groupe de cinq propriétés. Mon père était négociant et propriétaire viticole… J'ai voulu suivre une autre voie, alors je suis devenu comptable, puis j'ai travaillé sept ans dans l'immobilier à Bordeaux. Mais l'appel de la vigne a été plus fort : à 31 ans, je me suis lancé dans une reconversion professionnelle dans la viticulture et l'œnologie. Me voilà second d'une exploitation de 52 hectares.
Wei-Ting Su

43 ans. Je suis responsable marketing pour le groupe qui gère le Château l'Enclos, 24 hectares de vigne, certifié HVE3. D'origine taïwanaise, je suis arrivée en France pour faire des études en gestion culturelle. C'est à Bordeaux que j'ai découvert le milieu du vin. J'y vois des similitudes avec la culture taoïste de mes origines : le fait de devoir rester humble, de respecter la nature, de trouver l'harmonie. Chaque année, c’est un nouveau compromis entre l'homme, le terroir, le climat.

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